CYCLONE ENAWO A MADAGASCAR
Le Cyclone  est entré  dans la nuit du 7 mars dans l’Ile par le nord-est et a traversé ensuite de nord au sud tout Madagascar. La région la plus touchée c’est Le SAVA puisque le cyclone entrant avec toute sa furie en terre ferme par Antalaha et Maroantsetra,   les rafales de vent étaient estimées à 300 km /heure. Ensuite  des rafales à 200 km et dans le haut plateau les rafales ont diminué à  80 km. La Région de SAVA était  détruit on parle à  80 %.
Pour la Région d’Antananarivo beaucoup de pluie et cela a emmené des glissements de terrain et de destruction des habitations déjà très fragiles et précaires dans les bas quartiers d’Antananarivo.
Des milliers de familles sinistrés, elles se sont réfugiées dans les écoles et grandes salles de sport, mais là il n’y avait absolument rien, un lieu vide. Tous ont emmené ses affaires personnelles qu’ils ont pu sauver.
Cela veut dire que rien est prévue pour de telles catastrophes, juste on donne un lieu plus sûr pour y dormir, c’est tout. L’eau potable et les sanitaires font grand défaut dans tous ces lieux de réception des sinistrés. Nous manquons gravement encore d’un sens de prévision le plus élémentaires pour prévoir des catastrophes naturelles  et aider les plus fragiles et les plus pauvres de notre pays !
Pour le moment il faut attendre les informations qui vont monter à la Capitale pour savoir davantage sur les dégâts dans toute l’étendue de l’Ile, qui a provoqué le Cyclone Enawo.
Il faut savoir que Madagascar est déjà  sinistré sans les Cyclones. Mais quand les cyclones réels arrivent sur l’Ile, alors la situation devient dramatique.
Dans nos villages Akamasoa nous avons eu pas mal de dégâts, des murs de soutènements qui se sont écroulés, des toits des maisons endommagés, des latrines et douches qui se sont effondrés, de même beaucoup des poteaux d’ électricité tombés par terre et qui sont en plus dangereux surtout pour les enfants qui peuvent être électrocutés.
Une grande partie de familles à Akamasoa vivent de ce qu’ils gagnent dans la journée. C’est pour cela que les femmes, sont allées travailler dans la carrière même dans la pluie. Voir le courage de ces femmes, nous ne pouvons pas rester indifférents et insensibles.
Moi-même j’ai été ému ce matin en voyant ce courage de ses mères de familles. Quand je les ai dis de rentrer à la maison elles m’ont répondu: ».. et que est ce qu’ils vont manger nos enfants ? ».
Aider de telles mamans c’est un acte de compassion et justice naturel.
Malheureusement il faut un cyclone Enawo, qui fait de morts, des destructions massives et dramatiques pour que l’opinion internationale  s’occupe de Madagascar et son peuple plein de joie de vivre.
Cette population stagne dans une pauvreté qui nous pousse à nous insurger contre les égoïsmes et les injustices faites aux plus pauvres des pauvres .
Aidons par amour et par compassion surtout les enfants qui sont si nombreux dans cette précieuse Ile de Madagascar.
Je souhaite de tout cœur  que cet appel  au secours en faveur des victimes du cyclone Enawo soit entendu en France et ailleurs par les personnes généreuses et sensibles à la détresse des autres.
En tant que humain  et ensuite en tant que croyant nous  ne pouvons pas rester indifférents, c’est pourquoi je me joins à toutes les personnes de bonne volonté pour affirmer tout appel au secours à ceux qui nous tendent la main pour être secouru et qui vivent dans des situations inhumaines.
Nous ne pouvons pas rester les bras croisés quand nos frères  souffrent le manque de tout, un toit, l’eau potable, du riz, des couvertures, des vêtements  et des  médicaments.
Mais la façon la plus  pratique, vite et directe d’aider c’est d’ envoyer une aide financière, puisque  envoyer des aides par container elles vont trainer trop longtemps et elles arriveront trop tard avec tous les ennuis qu’on connait à la douane.
C’est formidable de voir la foi et la fraternité traduit en acte !
Que Le Seigneur bénisse à tous ceux qui vont adhérer et tous ces frères et sœurs, qui vont porter secours à son prochain !
Vive la Fraternité et vive le partage !
Père Pedro.